Stage “LES FONDAMENTAUX DE L’ENTRAÎNEMENT” 

Organisé par « DONNONS DES ELLES AU VÉLO »
Du 15 au 21 Avril 2025 à Vollore-Ville (Puy de Dôme)

Les Participantes : 

Nous étions dix stagiaires : Claire, moi-même (Anne), Séverine et Laurence, deux copines de clubs voisins, rejointes sur place par six autres participantes – quatre jeunes dans la vingtaine ou trentaine, et deux cyclistes de notre génération. Un point commun : savoir rouler à 25 km/h de moyenne sur terrain plat, condition pour participer.

L’encadrement : 

Ce stage était encadré par un trio de choc :

  • Claire Floret, ancienne compétitrice et créatrice de Donnons des Elles au Vélo J-1, qui a largement contribué au retour du Tour de France Féminin.
  • Mathieu Istil, son compagnon, entraîneur et directeur sportif d’une équipe de Nationale 2.
  • Aurélie Moussard, mécanicienne aussi talentueuse que pédagogue.

Le tout en version “tribu”, avec leur bébé de 5 mois, parfaitement intégré à la logistique entre les repas et les briefings.

Des journées bien remplies : 

Chaque matin, sortie vélo : entre 55 et 125 km par jour, pour un total d’environ 500 km et plus de 8 500 mètres de dénivelé sur la semaine. Le terrain n’était presque jamais plat, mais les pentes douces (4 à 6 %) passaient toutes seules, portées par l’ambiance et les bavardages. Les paysages :des collines boisées, des routes tranquilles, de jolies vaches dans les prairies printanières… Même sous les nuages, le cadre restait superbe et dépaysant. Chaque sortie intégrait des exercices spécifiques : travail par zones d’intensité (de la zone 1 “papote” jusqu’à la zone 7 “sprint”), équilibre, relais, conduite de peloton…

Le midi, retour au gîte pour des repas 100 % faits maison, concoctés par les encadrants. Une vraie cuisine du jour, savoureuse et adaptée aux besoins spécifiques de chacune.

L’après-midi et le soir : parfois encore un peu de roulage, sinon une multitude d’ateliers. Mécanique, maniabilité, stretching, nutrition, préparation mentale, explication des zones d’entraînement, gestion de l’effort, définition d’objectifs, bilan… Sans oublier une petite après-midi détente autour du lac d’Aubusson, bien méritée.

concours de lenteur
agilité
Atelier Mécanique
Mon bilan :

J’ai A-DO-RÉ. C’était super intensif, mais on a appris tellement de choses ! L’ambiance entre filles de tous âges et niveaux était exceptionnelle, chacune apportant son expérience. Les coachs étaient adorables, pro, et super pédagogues. Même la météo capricieuse n’a rien gâché.

C’est tellement plus enrichissant que les stages “à l’ancienne”, où on ne fait que borner et se tirer la bourre.

Et maintenant ?

J’envisage clairement d’y retourner. Et pour celles et ceux que ça tente : Claire et Mathieu sont prêts à créer des stages sur mesure pour un public mixte, à condition de ne pas dépasser 12 participants et d’avoir un niveau global cohérent. Plus d’infos ici: https://www.lejardindechignore.fr/stagesdonnonsdeselles

À bon entendeur…

Anne W

Mon premier BRM 300 : l’aventure de nuit

Pour mon premier BRM 300, j’ai choisi la formule « heure creuse »… de nuit !
Ce n’était pas forcément pour rouler la nuit, mais plutôt pour repasser dans la ville où j’ai grandi et emprunter des routes que je parcours souvent le week-end (en journée).

Départ depuis Melun
Pour rallier le départ, j’ai opté pour le RER jusqu’à Melun, un trajet que je connais bien quand j’emprunte la Scandibérique pour aller chez mes parents.

Côté équipement, j’étais sur mon Van Rysel avec 3 sacoches : deux de cadre (2L + 1,5L) pour réparation, électronique et nourriture. A l’arrière, une sacoche de selle (2L) pour les affaires de rechange. Le tout plein à craquer… J’ai dû aussi remplir pas mal mes poches, ce que je n’aime pas faire, et qui aura des conséquences plus tard. Je me suis fait plaisir sur le buffet ACP, toujours au top : saucisson et fromage ! En route !

Nous voilà partis avec Jocelyn, Claire, Pierre et Barthélemy, inscrits sur le fil.
Alexandra se joint à nous dès le départ, et Stéphane nous rejoindra plus tard, vers Fontainebleau, après l’abandon de son binôme.

La petite portion de jour se fait facilement jusqu’à Fontainebleau, c’est très roulant. Puis on entre dans des allées forestières… mais ça tape un peu.

Et c’est là que le drame se produit : à la sortie de la forêt de Fontainebleau, mon boîtier de lunettes glisse de ma poche arrière. Un vélo derrière moi roule dessus : la roue avant écrase le boîtier … la roue arrière écrase mes lunettes 😢

Nuit fraîche et CP1 : Montargis

On repart jusqu’au CP1, mais dès le coucher du soleil, la température chute très vite. On commence à utiliser plusieurs couches, en espérant qu’elles suffisent.
Arrivée à Montargis, non sans émotion. On opte pour une photo du panneau au lieu de partir à la chasse au tampon.

premier contrôle

Premier sandwich avalé, on repart. À ce stade, j’ai déjà enfilé le dessous thermique et les jambières.

Sensations mitigées dans la nuit
Il fait maintenant vraiment nuit, et mes premières sensations de roulage nocturne sont assez désagréables. Peut-être à cause d’un feu arrière trop fort dans le groupe, qui me gâchait la vue. Sur le chemin, je reconnais des portions de la Scandibérique.

À Châtillon-Coligny, un resto en fin de service nous remplit les bidons par la fenêtre – merci aux serveurs très sympas ! On forme un bon groupe, les kilomètres défilent, et je commence à mieux apprécier la nuit. On arrive déjà à Saint-Fargeau.

Seul sur 10 km – CP2
Une succession de rampes me fait lâcher le groupe. Je roule seul entre Saint-Fargeau et Saint-Sauveur-en-Puisaye (10 km) pour rejoindre le CP2. Heureusement, ce sera la seule fois que je serai isolé.

CP2 : une pizzeria-bar ouverte jusqu’à 3h du matin avec une ambiance extraordinaire. J’avale un petit sandwich, empile toutes mes couches, et prends un café pour me réchauffer. Je retrouve le reste du groupe, attendant leurs commandes. Claire et Jocelyn proposent gentiment de partager leur pizza, mais à ce moment-là, je n’ai qu’une envie : dormir.
On s’installe dans un canapé à l’étage, et je fais une petite sieste de 15 min, salvatrice.

Fringale et CP3 : Joigny

On repart, bon rythme, mais je n’ai quasiment pas mangé. Et ce qui devait arriver, arriva : fringale.
Je m’accroche jusqu’au CP3 de Joigny, où je mange tout ce qu’il me reste de solide (hors barres). On repart, toujours groupés et bien couverts.

Lueur du jour – CP4 : Pont-sur-Yonne

À 6h30, au lever du jour, magnifique !!! On repère une boulangerie ouverte juste avant le CP4. Malheureusement, la file d’attente est trop longue. Jocelyn propose donc de continuer jusqu’au CP4, Pont-sur-Yonne. La route : une ligne droite interminable, à trois voies, très ennuyeuse. Sans doute à cause de l’arrêt loupé à la boulangerie qui m’avait contrarié !

À Pont-sur-Yonne, arrêt à une boulangerie pour des pâtisseries et un coca pour moi, puis café pour une dernière pause au chaud avant l’arrivée.

Dernière ligne droite
On repart avec une longue montée qui nous réchauffe, mais nous pousse à faire un dernier arrêt pour enlever quelques couches.

La fin du parcours est sympa et roulante, malgré quelques « coups de cul ». Puis retour progressif à la civilisation
Les 30 derniers kilomètres, avec le vent de face, sont franchement désagréables. Je suis content d’en finir.

Arrivée et conclusion
Enfin arrivés au gymnase, après 16h20 de route, 12h30 sur la selle… et une sieste de 15 min. Je tape encore fort dans le buffet ACP, toujours bien garni.


Retour en RER sans encombre, et une bonne sieste de 15h à 18h30 à la maison.

Merci à tout le groupe, et particulièrement à Jocelyn et Stéphane, qui nous auront bien emmenés et maintenu la cohésion. Et à Bart pour ces mangues séchées !

Guillaume Q1

LES 7 JOURS de VARS

Ou comment enchaîner les 6 jours de Vars et l’Étape du Tour

Après une année 2023 intense, je me dis que c’est l’occasion de faire ma 1ère étape du Tour et d’avoir un objectif pour 2024. D’autant plus que l’étape est fixée le dimanche 7 juillet dans l’arrière-pays de Nice, superbe région que je connais très bien (je suis né à Grasse et mes parents y habitent toujours). Étape annoncée comme la plus difficile depuis 35 ans avec 4 600m de D+ sur une distance relativement courte de 133 km. Un bon défi.

Le plus dur n’étant pas l’ascension des cols mais l’inscription à la course, je suis dans les starting-blocks le 31 octobre 2023 à 12 h pour cliquer dès l’ouverture du site. Clic à la 1ère seconde et déjà 20 minutes d’attente annoncée avec le petit bonhomme qui n’en finît pas de défiler. Dernier sprint et ça passe, ouf !

La fin d’année approche et voilà que Claire souhaite faire son premier « 6 jours de Vars » accompagnée par une petite équipe USML. Pour ma part, j’en ai déjà trois au compteur mais c’est toujours un régal de faire du vélo dans cette superbe région aux nombreux cols mythiques. Seul hic, c’est du 29 juin au 6 juillet, donc la même semaine que l’étape du Tour. Inscriptions limitées à 200 places, il faut prendre une décision assez rapidement… Une fois à Vars, nous ne sommes pas loin des Alpes Maritimes. Un mal pour un bien, on y va et je verrai bien comment faire.

Juin 2024, big bang politique avec la dissolution, deux journées de vote prévues les 30 juin et 7 juillet et le maire de Nice qui fait pression pour que l’étape du Tour soit avancée au samedi 6 juillet. Pas Glop, pas Glop ! Décision prise de ne pas faire le dernier jour de vendredi à Vars pour arriver à Grasse dès le jeudi soir.

les 6 jours de Vars

Samedi 29 juin

Arrivée de l’équipe (Didier K., Dominique I., Thierry S., Anne, Nick et les Machinaux (Claire, Florian notre aîné et votre serviteur) à notre camp de base habituel de Guillestre : le Catinat Fleuri où la patronne, Patricia, est aux petits oignons pour ses clients et notamment pour les cyclos.

S’ensuit le pot d’accueil de l’organisation des 6 jours à Vars Sainte-Marie et la présentation de la semaine avec les bénévoles et tous les inscrits. Chouette ambiance, c’est les vacances.

Dimanche 30 juin – Les balcons autour du lac de Serre-Ponçon avec les Gourniers et la station de Réallon

Les nuages des orages de la veille font vite place au soleil pour la découverte des petites routes tranquilles de l’Embrunai. Groupe de 8 avec le plaisir de rouler en montagne. Pas de cols aujourd’hui mais deux bonnes montées de 6 km à 7% de moyenne avec pas mal de passages à 9- 10% et une bosse à 22%. Allure très tranquillou pour que tout le monde en profite et pour s’économiser en vue de l’étape du Tour à Nice samedi.

Lundi 1er juillet – La boucle d’Izoard

Le classique des classiques du coin toujours aussi beau. Départ par les gorges du Guil avec une température idéale (jamais vu autant d’eau et de débit en cette saison). Puis montée de l’Izoard par la casse déserte. Même tranquillou on se rappelle vite pourquoi il est si connu par les cyclos. Descente très rapide sur Briançon (pointe à 70 km/h) pour travailler les descentes avant l’étape du Tour. Et retour toujours aussi plaisant par le parcours de l’embrunman en balcon de la Durance avec le terrible mur du Pallon (10,5% de moyenne sur 1,7 km).

Mardi 2 juillet – Le fabuleux col Agnel

3e jour écourté volontairement pour moi (voiture jusqu’au pied du col pour éviter l’aller-retour dans la vallée) pour commencer à faire du jus pour samedi. Le col Agnel sous une lumière idéale encore plus magnifique que d’habitude, plus vert, plus d’eau, plus de neige. Une montée hors du temps à 2750 m d’altitude. Sans conteste le plus beau col français avec la Cayolle.

Mercredi 3 juillet – Fouillouse et Maljasset

Une visite du fond de la vallée de l’Ubaye (sans le col de Vars et Ste Anne pour ma part). De jolis paysages qui ont été préservés du temps avec la montée raide de Fouillouse et son pont vertigineux que l’on emprunte (photo de gauche et entre nos deux têtes, au milieu de la photo ci-dessous).

Jeudi 4 juillet – Les cols du Lautaret et du Galibier

Deux jours après les coureurs du Tour de France nous empruntons les routes du Lautaret et du Galibier sous un soleil magnifique et dans les mêmes conditions puisque le col du Galibier était réservé aux cyclos de 9h à 12h. Un pur bonheur.

Vendredi 5 juillet – Le Super-Sauze et Pra-Loup

Encore une superbe journée autour de Barcelonnette sans les Machinaux qui sont déjà à Nice pour le retrait du dossard de l’étape du Tour.

L’étape du Tour 2024 Samedi 6 juillet

Nice – Col de la Couillole en passant par les cols de Braus, du Turini et de la Colmiane

Plus de 11 000 participants pour cette étape difficile et usante (c’est simple, tu montes ou tu descends). Après les 6 jours de Vars (5 en fait) démarrage dans le sas 3 (les dossards 3000) un ton en dessous (35- 40 km/h😂) avec un groupe pour sortir de Nice puis déjà on attaque le col de Braus. Montée de 10 km sans trop forcer pour jauger mon état de forme. Puis longue descente très rapide avec des trajectoires comme je les aime ; ce qu’on ne peut faire que lorsque les routes sont fermées à la circulation. Un régal !

S’ensuit l’interminable col du Turini et ses 24 km. Je recule un peu dans le classement car je m’arrête au ravitaillement. La pluie arrive à la moitié de l’ascension.

Allure prudente dans la descente très technique et très dangereuse (encore plus avec la route mouillée) pour une grande majorité sauf les petits malins qui ont voulu doubler et qu’on a retrouvé sur le toit tout au long de la descente. Au moins 5 chutes pendant mon passage. Les plus chanceux sont repartis avec un coude ou un genou ensanglanté et le cuissard déchiré. Pour les autres c’est l’ambulance et le vélo qui reste sur la route. J’ai quand même doublé une ambulance dans la descente qui n’allait pas assez vite.

Arrivée à St Martin de Vésubie où on retrouve une route sèche et une chaleur étouffante. Début des 18 km de l’ascension usante de la Colmiane. Je passe la vitesse supérieure pour une remontada de la 2752e place à la 1742e en haut du col. On commence à voir des cyclos arrêtés (crampes, fringale, coup de chaud…).

Descente rapide à l’image de la 1ère puis ascension du terrible col de la Couillole (1168 D+ en 16 km) sous le soleil. Une pente régulière à 7-8 % sous une forte chaleur, jamais d’endroit pour récupérer, la majorité des cyclos au ralenti (partis trop vite) et je continue la remontada des sas 2, 1 et même des VIP sas 0. Encore des cyclos à pied en chaussettes ou criant de douleurs à cause des crampes. Dur dur quand même cette Couillole qui a fait beaucoup de dégats même chez les costauds.

Au final, 137 km, 4 633 m D+, 6h51, moyenne de 20,3 km/h, 1430e au scratch et 53e dans ma catégorie.

Le séjour à Vars était finalement bénéfique pour l’acclimatation à la chaleur, à l’altitude, aux fortes pentes et aux longues ascensions des cols même si j’en avais sûrement un peu moins dans les jambes et que je me suis limité sur l’allure. Pour ma part, il manquait un 5e col pour passer dans les 1000 premiers. A suivre l’année prochaine.

Jocelyn

PARIS-NICE CYCLO 2024 ( 21ème édition) 

La décision

En mai 2023 je reçois un mail de Max C. adressé à tous les membres USML CYCLO décrivant cette cyclo sportive à laquelle il avait participé en 2017 et la qualifiant de “une épreuve réellement  fantastique, une organisation irréprochable digne des épreuves des pros”. Chaque année j’essaie de m’organiser un défi sportif (à mon niveau!) et je décide donc de m’y intéresser. Après quelques semaines de réflexion et en avoir parlé autour de moi sans trouver de compagnon de route je décide de m’inscrire en solo en juin 2023 soit un an avant l’épreuve. 

Le contexte

Cet événement organisé tous les 2 ans depuis 40 ans par le club AAOC de Wissous et sous la Présidence de André Leroux comporte, pour cette 21ème édition, 10 étapes de Fontainebleau (Avon) à Nice traversant les Alpes et 20 cols soit environ 1500km et 26000m de dénivelé positif. En d’autres termes l’équivalent d’environ un demi TdF et sans aucun jour de repos… Cette année environ 160 participants sont au départ. Les 3 premières étapes traversent essentiellement la Bourgogne – Franche Comté avec des distances journalières plus longues et des dénivelés encore raisonnables ( 2000m max). Ensuite les choses sérieuses commencent dans les Alpes pour les 7 dernières étapes à partir de Aix-Les-Bains avec une vingtaine de cols à franchir se traduisant par plus de 20000m de dénivelé. 

Ce qui fait aussi l’originalité de cette épreuve c’est son niveau d’organisation. En effet, au delà d’une logistique bien rodée pour le transport des bagages, les hébergements, les ravitaillements et déjeuners en route, une armada de véhicules assurent l’assistance dont une dizaine de motos pour sécuriser la route, la Protection Civile, le support technique, les photographes, le fléchage ( parcours fléché de bout en bout) , la voiture-balai etc… tous reliés par radio pour une parfaite coordination des opérations. Sans oublier le Speaker qui encourage les cyclistes dans les cols!

La préparation

Donc sur le papier une belle aventure à laquelle je me suis engagé et il faut donc s’y préparer. Fin 2023 j’ai une petite forme sur le vélo lors des sorties USML. Rien de dramatique mais il va falloir augmenter les Watts dans les mois à venir. Début Janvier je me fixe simplement ( rien de sophistiqué) des objectifs mensuels allant crescendo pour les 5 prochains mois pour arriver début juin à environ 5000 km. Avec une météo exécrable je n’arrive à peine à rouler que 500 km en janvier. Afin d’assurer un rythme plus soutenu en distance mais aussi en dénivelé, je m’inscris à 2 séjours Stages du Soleil en mars à Roquebrune-sur-Argens et Gréoux-les-Bains en mai. Au delà de 3 sorties hebdomadaires avec le Club ou en solo, ces 2 semaines dans le Sud m’ont donné un réel « boost » dans mon planning d’entraînement. De retour de Gréoux-les-Bains je me suis aussi arrêté une journée à Bédoin pour faire 2 Ventoux ( Bédoin et Malaucène) n’ayant pas fait de longues ascensions cette année et ainsi me réaccoutumer mentalement. 

Me voilà donc à la fin mai avec un bon ressenti de forme physique après plus de 6000 km et 55000m de dénivelé depuis le début de l’année dépassant ainsi mes objectifs. 
Le vélo a été vérifié chez Bouticycle et je le chausse de pneus 4 Saisons neufs. Inutiles de rajouter du stress avec des risques de problèmes mécaniques. 

Le départ dans la « plaine »

Le 12 juin, c’est le grand départ de la première étape de Avon à Avallon. Pas la super forme n’ayant pas très bien dormi au Centre National des Sports de la Défense (CNSD) près du lieu de départ. Max m’avait prévenu: « ne t’inquiète pas ils partent tous très fort ». Effectivement, j’assure ce que je pense être une bonne moyenne près de 28 km/h sur 180 km mais malgré tout je me trouve dans le dernier quart à l’arrivée… Néanmoins pas de voiture-balai en vue. 

La deuxième étape  jusqu’à Macon est la plus longue de toutes avec 208 km et un dénivelé qui dépasse les 2000m. La moyenne évidemment baisse mais ça reste très roulant. J’ai le plaisir de monter la première côte derrière Raymond Martin (75 ans) qui, entre autres, est arrivé 3ème du TDF et a obtenu le maillot du meilleur grimpeur en 1980. 

Voilà la montagne

Le 3ème jour vers Aix-les-Bains, qui sur le papier ne présente rien de très difficile avec le premier col ( La Chartreuse des Portes), s’avérera plus éprouvant.  Un peu de pluie mais surtout un vent soutenu de 3/4 face qui se renforce en pleine face sur la fin le long du Lac du Bourget. Mais voilà, ma petite heure de gloire arrive. A environ 20 km de l’arrivée je trouve Raymond Martin seul luttant contre le vent. Je lui propose donc de jouer l’équipier devant et je l’informe régulièrement, à sa demande, sur la distance restant à effectuer. Il me remerciera vivement une fois arrivés et pour moi cet épisode me fait une belle histoire à raconter!

Avec la 4ème étape commence la phase alpine avec des distances plus courtes mais beaucoup plus de dénivelé. Mentalement j’y étais prêt mais est venu s’ajouter une forte pluie au départ et pendant les 3 heures qui suivent. Donc une montée d’un cran dans la difficulté alors que trois cols devaient être franchis ce jour là en particulier celui de La Croix de Fry. 

Le 5ème jour est ce que les organisateurs appelle une 1/2 étape. Simplement parce que le kilométrage est de seulement 91 km et donc le déjeuner ne sera offert qu’à  l’arrivée ( et non en route). Avec un dénivelé de 2600m et la montée au Saisies offrant des pourcentages dépassant souvent les 10%, cette étape a été pour moi une des plus éprouvante. 

J6 vers Brides-les-Bains. Au moment de prendre mon vélo au garage vers 7h je constate que mon pneu arrière est à plat… Je lève les yeux et juste devant moi le camion des mécanos est là. Michel et Jean-Jacques super serviables et compétents me changent la chambre en 5 minutes. On continue dans le rythme alpin avec 3 cols démarrant avec celui de Cormet de Roselend. Déjà 1000km et 13000m au compteur. Ça tient mais on sent un peu la fatigue s’accumuler. 

La Montagne ça vous gagne toujours

La 7ème étape est celle que je redoutais le plus après lecture de la fiche de route. Plus de 4000m de dénivelé sur 130km vers Valloire après les Cols de la Madeleine, Chaussy et le Télégraphe. La veille au soir les organisateurs offrent une alternative légèrement adoucie pensant que beaucoup d’entre nous risquaient de ne pas finir compte tenu du niveau de fatigue général. Nous serons donc environ 80% des participants à opter pour cet itinéraire bis qui,évitant une bosse ( que nous avions faite dans l’autre sens la veille), réduisait le dénivelé à 3500m. Ouf! Mais malgré tout pas si facile de se farcir le Télégraphe en dernier. 

J8 , journée mythique avec l’ascension du Galibier par le Tunnel ( avec autorisation spéciale et escortés par les motos) le sommet étant encore enneigé. Puis c’est le l’Izoard et la montée sur Vars.

Bientôt l’arrivée et la pluie

Le neuvième jour bien qu’affichant un programme bien chargé devait être plus relax n’ayant plus que 2 jours devant nous. Sans compter l’excitation de rendre visite a nos voisins transalpins à Cuneo. Malheureusement la météo en a décidé autrement. Les premiers 40 km se font sous une forte pluie depuis Vars et une température d’environ 10 degrés. C’est dans ces conditions que l’on attaque le col d’Agnel ( magnifique au demeurant) avec la température qui descend à 5 degrés et de fortes rafales nous forçant à rouler à gauche loin du précipice. Plus douloureuse encore a été la descente glaciale dans des vêtements trempés. Les derniers 80 kms dans la plaine s’avéreront réconfortants au chaud mais sur des routes italiennes en piteux état. 

Et voilà la dernière étape pour atteindre la Grande Bleue. La « descente » sur Nice commence avec la très longue montée de plus de 20 km du Col de la Lombarde. Une fois de plus c’est sous une pluie battante que l’on part de Cuneo. Bon, c’est le dernier jour et on ne sent plus rien. Après le Saut des Français, la Vallée de la Vésubie c’est l’arrivée sur Nice et le retour des voitures que l’on a peu côtoyées pendant 10 jours sur des routes globalement tranquilles. 

Max me disait « tu verras tu vas prendre ton pied ». Michel M. lui me disait sur le ton de la plaisanterie lors de nos sorties USML « ça va être dur le Paris Nice! ». Et bien ils étaient dans le vrai tous les deux. 

On y retourne (peut être)

Les organisateurs ne sont pas certains de repartir pour une 22ème edition en 2026. Réponse en 2025. Néanmoins si tel est le cas j’encouragerais tous à y participer. Moi même j’y pense déjà mais ce serait encore plus enthousiasmant si nous formions un groupe USML. A noter que 8 participants avaient plus de 70 ans et la plupart plus de 60. Et puis il y a toujours possibilité d’écourter les étapes en cas de difficulté.
Go USML Cyclo! 

Didier Lebrat

Pour en savoir plus : https://www.facebook.com/profile.php?id=100070365939956

C’est quoi le Challenge Flandrien ?

59 segments Strava en Flandres bien sûr. Il faut  tous les faire dans n’importe quel ordre en moins de 72h. Si tu réussis, ta récompense est un pavé avec ton nom gravé dessus et collé sur le mur “the wall of fame” dans le Centre Ronde van Vlaanderen (Tour des Flandres) à Oudenaarde.

Les segments sont des portions de route identifiées par les autres cyclistes comme intéressantes. Les segments du challenge sont soit des pavés, soit des côtes, soit des côtes en pavés. Ils se trouvent souvent dans les courses mythiques de vélo comme le Tour des Flandres, Gent Wevelgem ou Omloop Het Nieuwsblad. 

Je profite qu’on soit en Belgique à Courtrai  pour un séjour USML pour faire ma tentative.  Trois jours de vélo pour faire 400 km, 5600m d+ et 25 KM de pavés.

La préparation de mon vélo pour le challenge: des pneus Vittoria Corsa Control en 30 mm, le plus large supporté par mon vélo et une nouvelle guidoline de 3 mm d’épaisseur. 

Premier jour, le plus simple:

74 km, 914m d+ et 1 KM de pavés. Conditions idéales pour faire du vélo avec un beau soleil, 24 degrés, pas trop de vent et accompagné par Anne .  Première difficulté, le KEMMELBERG (OSSUAIRE) 0.73 km, 71m d+ max 20%. Bienvenue en Flandres! Ça se passe sans incident mais juste après, la batterie DI2 d’Anne rend l’âme. On décide d’abandonner pour rechercher une nouvelle batterie. 

Deuxième jour, le plus long :

Je recommence le challenge le lendemain mais avec l’étape la plus longue. 190 km, 2300m d+ et 15 km de pavés! Assez vite, j’arrive au NOKEREBERG, une montée en pavés. Ça passe beaucoup plus facilement que les prochains segments le HUISEPONTWEG (1.45km), le DOORN (1.62km) et le PADDESTRAAT (2.2km) tous les trois plats mais avec des pavés compliqués. 

Après 76km arrive le point fort de la journée, DE VESTEN & DE MUUR. Des pavés bien sûr et une pente max de 20%. Ça commence à côté du café fan club de Remco Evanopol, tu passes par la ville avant de tourner à droite pour trouver un petit chemin qui monte au sommet de l’Oudeberg ou se trouve une belle église baroque. Obligé d’arrêter pour prendre des photos.

Toujours beaucoup de kilomètres à faire et jamais plus de 8km sans côtes. Trop pour  toutes les nommer mais je monte notamment le BOSBERG et le MOLENBERG. Le circuit ne manque jamais l’opportunité de faire une déviation pour ajouter une côte. Content de finir à Oudenaarde où je me récompense avec de bonnes frites Belges à la mayonnaise. 

Troisième jour, le plus mouillé :

Le lendemain, je repars vers Ypres pour refaire la première étape. Il y a un beau ciel bleu mais beaucoup de vent. La bière Belge bue avec les copains de l’USML la veille reste lourdement sur l’estomac. Encore le Kemmelberg mais cette fois aussi par le Belvédère. Ne reste que le retour vers Ypres à faire lorsque la pluie arrive en force. Trempé jusqu’ aux os, les derniers 20 km ne sont pas agréables du tout. 

L’après midi j’étudie la météo qui n’est pas du tout encourageante. Au minimum le lendemain il y aura du vent à 40 km heure avec des rafales à 100km  heure. Un fort risque de pluie est prévu pour l’après-midi. J’ hésite à abandonner.

Après déjeuner, le courage est de retour et je repars à Oudenaarde pour la dernière étape. Je suis habillé avec tous mes vêtements de vélo. Un grand merci à Anne qui m’a prêté ses couvre chaussures. 142 km, 2230 d+  et 9 km de pavés à faire. Beaucoup de classiques aujourd’hui, notamment le OUDE KWAREMONT, le PATERBERG, le TAAIENBERG et bien sûr le KOPPENBERG. Je roule à une moyenne de 20 km/h. Même dans les descentes je ne roule pas plus vite pour éviter les écarts trop brusques à cause du vent. Sans incident sur les premiers 100 km même dans les pavés en descente. Et puis, non pas la pluie, mais la grêle arrive. Je m’arrête 5 minutes dans un abri pour  la laisser passer. Jusqu’à la fin il y a des averses toutes les dix minutes mais rien d’insupportable. Dans le Koppenberg ma roue arrière n’arrête pas de glisser sur les pavés mouillés où la pente est à 22%. Je roule sur une partie boueuse et c’est fini. Obligé de poser le pied. Sans incident après et j’ arrive au Centre Ronde van Vlaanderen pour réclamer mon pavé. 

Très content de l’avoir fait. Les pavés ne sont pas au goût de tous, mais comme ils font partie de l’histoire du vélo, j’aurais eu des regrets si je n’avais pas profité de rouler sur les traces des légendes.   

Nick Wiechers

Flins : Mon premier BRM

Après avoir suivi à distance les performances impressionnantes de nos 5 courageux collègues sur la dernière édition du Paris-Brest-Paris, le graâl des BRM, j’avais envie de découvrir ce qui pouvait motiver certains à parcourir 1200 km à vélo.

Alors, direction Flins-sur-Seine le dimanche 24 mars 2024 pour la découverte des BRM.

  • 7h05 : après avoir récupéré la carte de route, c’est le grand départ! Je suis accompagné de Claire, Anne, Nick et Jocelyn qui me prodiguerons de nombreux conseils tout au long de cette expérience. Comme prévu, il fait très froid (2°C) et il y a beaucoup de vent. Nous partons vers l’ouest vers Abondant avec un vent de 25km/h de face. Mon gabarit aidant, j’essaie de me mettre souvent en tête de groupe pour « prendre le vent ». Nous rattrapons quelques groupes de cyclistes partis avant nous. L’occasion de discuter de tout et de rien jusqu’au premier contrôle.
  • 9h05 : premier arrêt après 46 km et découverte de la raison qui pousse ces individus à rouler si longtemps : la gourmandise ! La preuve des passage aux points de contrôles pouvant se faire de plusieurs manières, dont l’apposition du cachet d’un commerçant, de nombreux randonneurs choisissent de faire tamponer dans des boulangeries. Et il est difficile de ressortir sans une petite douceur. Mon choix se porte sur un éclair au chocolat.
  • 9h15 : après avoir englouti l’éclair, reprise de la route, vers le nord-ouest. Nous passons par une belle et longue (14 km !) piste cyclable, plutôt bien protégée du vent, mais la présence très régulière de poteaux et de barrières destinés aux automobilistes indélicats limitent notre progression. L’occasion à nouveau de deviser de nombreux sujets. La pluie fait également son apparition, mais de façon très légère. Elle cesse rapidement et ne reviendra plus.
    A la sortie de la piste, crevaison de Claire. Nous donnons tous un coup de main pour réparer.
  • 12h30 : c’est l’arrivée à Gaillon pour le 2nd contrôle. L’occasion, à nouveau, de trouver une belle boulangerie. Faible, je ne peux résister à la vue d’un nouvel éclair. Faisant preuve d’ouverture, ce sera au Spéculos. Malgré les avertissements de Jocelyn sur la digestion, il est accompagné d’une petite fougasse.
  • 13h : après un déjeuner au soleil, nous repartons vers le nord-Est cette fois-ci. Donc le vent dans le dos. Notre moyenne s’en ressent immédiatement et nous arrivons tranquillement à Gisors. Les boulangeries étant dorénavant fermées à cette heure (14h45), nous profitons de la pause contrôle pour boire un café à la terrasse d’un bar. A cet instant précis et pour 3 petits kilomètres, je dépasse ma plus longue distance jamais parcourue à vélo.
  • 15h15 : nous entamons la dernière ligne droite qui doit nous ramener à Flins tranquillement le vent dans le dos. Mais c’est sans compter que la moitié du dénivelé positif se trouve sur les 30 km qui arrivent ! Mon gabarit n’aidant plus dans ces conditions, je m’attends à souffrir, ce qui se vérifie. Une fois ce gros morceau passé, nous avalons les 20 km restants à près de 26 km/h de moyenne pour arriver (presque) frais à Flins où nous attendent crêpes, boissons et, pour ma part, la médaille attestant mon entrée dans le monde des randonneurs mondiaux !

Ce fut une très belle expérience, plus facile finalement qu’imaginé et elle me donne l’envie de tester d’autres distances. Je remercie Claire, Anne, Nick et Jocelyn pour m’avoir permis d’effectuer cette découverte dans la bonne humeur.

Frederic K

Sortie vélodrome SQY du 3/02/ 2024

Un grand tour de piste par Dominique Ioos

Après les initiatives réussies de 2022 et 2023, Magali a organisé une nouvelle session de baptême de cyclisme sur piste le samedi 3 février 2024 au Vélodrome de Saint Quentin en Yvelines où se dérouleront les épreuves de cyclisme sur piste des Jeux Olympiques cet été.

Ces baptêmes permettent ensuite de pratiquer le cyclisme sur piste à différents niveaux (Débutants, Intermédiaires et Confirmés) dans les 6 mois suivants.

J’avais gardé un souvenir ému de la session du 28 janvier 2023 mais je n’avais pas persévéré. Je me décidais donc de m’inscrire à nouveau à cette initiation avec exaltation et un peu d’appréhension néanmoins. Se sont inscrits également Damien, Hugo, Didier, Fred et Dimitri membre de l’USML Cyclo.

Pour compléter le peloton, Damien a proposé également la sortie à la section triathlon de l’USML. Se sont donc également joints Matthias, Jeanne, Sophie, Guillaume, Bruno et Rémi. Damien s’est blessé au ski à Noël et s’est fait remplacer par Olivier, cyclotouriste de Sartrouville.

Se sont joints également quelques supporters : Pascale, la famille de Fred, l’épouse de Didier ainsi que Damien qui a pris en charge le reportage photo avec son super appareil.

Au fur et à mesure que l’échéance se rapproche l’appréhension augmente. En effet ce n’est pas tout à fait intuitif de rouler en groupe avec un vélo sans freins ni roue libre sur une piste de 250m de développé avec deux virages relevés à 45°.

Aussi à l’arrivée au stade, le premier coup d’œil sur les 5 000 places et la piste, que nous surplombons depuis l’entrée, fait monter l’adrénaline. Nous nous détendons en discutant et observant le baptême précédent de cyclistes vêtus de la tenue des Banques Populaires. L’encadrement est sérieux et le prise en main progressive, ce qui nous rassure.

20 minutes avant notre horaire, une fois la décharge signée, nous descendons nous changer dans les vestiaires et rejoignons le rond central afin de récupérer un vélo de piste et si nécessaire casques et chaussures.

Nous passons ensuite de l’autre côté de la rambarde pour le briefing de notre pilote :

  • Partir les pédales fixées de la rambarde et revenir sur celle-ci en la longeant en frottant avec la main pour ralentir et s’arrêter,
  • Ne jamais s’arrêter de pédaler sinon c’est la bascule assurée,
  • Tenir le guidon en bas de façon détendue une fois lancé,
  • Maintenir une vitesse minimum de 30 km/h sous peine de glisser sur la piste,
  • Doubler à droite mais faire attention à gauche pour éviter les cyclistes qui décélèrent,
  • Laisser maximum 1.50 mètres entre chaque cycliste.

Sur la piste sont définies des zones à l’utilisation très règlementée. De l’intérieur vers l’extérieur on trouve :

  • La zone grise, près de la balustrade – c’est la rampe de lancement ou de ralentissement,
  • La « côte d’azur » nommée ainsi à cause de sa couleur bleu ciel – d’une largeur d’environ 1m on y roule pour s’échauffer ou s’élancer
  • On aborde ensuite la piste proprement dite sur laquelle sont tracées trois lignes :
    • La ligne noire repère le développé le plus court de la piste et fait exactement 250m. C’est celle de laquelle les champions de vitesse pure ne s’écartent pas afin de minimiser leur trajet. A cet endroit, la piste est encore à peu près plate.
    • La ligne rouge à environ 5m du bord de piste
    • Enfin, la ligne bleue, située à mi-piste où la déclivité devient bien prononcée.
  • On atteint alors le « ciel », le bord extérieur près des balustrades et des spectateurs.

Nous partons pour quelques tours de chauffe sur la zone grise à la file indienne derrière notre pilote qui pianote tranquillement sur son smartphone et suivi par un serre file.

Une fois échauffés nous revenons nous arrêter le long de la rambarde. Ben l’animateur de la formation nous a observé attentivement et réorganise le groupe. Je suis rétrogradé à la dernière place n’ayant certainement pas suivi Didier devant moi d’assez près. La bonne nouvelle c’est que nous repartons tous alors qu’en général à ce stade des sous-groupes de niveau sont formés. Ce qui fait que nous avons 30 minutes pleines devant nous. Avant de repartir Ben nous demande à chacun notre prénom.

Nous suivons notre pilote et nous allons progressivement de la côte azur de lancement aux différentes lignes sous les instructions de Ben. A la fin nous arrivons au Graal de la balustrade avec deux grosses sensations :  grimper à l’entrée des virages en puissance pour redescendre à pleine vitesse en plongeant à la sortie vers le centre.

Nous sommes ensuite lâchés en pratique libre avec l’aide bienveillante et attentive de Ben qui avec son micro nous donne à chacun des conseils par exemple accélérer ou venir faire une pause si nous sommes fatigués. De façon impressionnante il a retenu nos onze prénoms !  Je viens me reposer et boire un coup dans le rond central ne m’étant pas économisé au début. Je croise Didier qui ayant fait une pause également recherche son vélo que Sophie a pris par erreur en repartant après un arrêt.

Après nous être bien défoulés, nous rejoignons tous progressivement l’aire centrale pour permettre à l’équipe suivante plus confirmée de tourner en peloton sur la piste. Heureux, nous rendons nos équipements et recevons notre certificat de baptême qui nous permet à chacun de poursuivre notre expérience de pistard. Nous remercions aussi l’encadrement très professionnel des équipes du vélodrome ainsi que Magali et Damien pour l’organisation.

Malheureusement le risque ne se concrétise pas toujours où on l’attend. Une grosse pensée pour Magali qui a eu un accident et s’est blessée le lendemain sur la route du SIAAP au retour de la sortie USML Cyclo du dimanche.

Les jeux du cirque vus des tribunes par Damien Robert

USML Triathlon et USML Cyclo, j’étais très heureux de voir se rassembler sur une même piste des têtes connues des deux horizons en ce 3 fevrier. D’acteur, j’étais devenu spectateur photographe à la suite d’une mauvaise chute sur l’épaule au ski un mois plus tôt, mais je ne voulais pas rater cet évènement.

Arrivé au vélodrome de Saint Quentin, mon regard en contrebas sur la piste quasi verticale m’a tout d’abord fait dire intérieurement « Que tu as bien fait Damien de tomber au ski, c’est ce qui va te sauver aujourd’hui ». Tout de suite j’ai senti que je devenais le plus zen de toute la bande, certains regards déjà se fermaient un peu.

Ensuite, j’ai pu commencer à réfléchir à mes réglages photographiques, vérifier qu’avec une vitesse d’obturation suffisante je pouvais avoir assez de lumière, je suis rapidement rassuré. Très vite, l’équipe part se préparer et je vais repérer l’intérieur de l’anneau. Je suis très content de pouvoir rentrer dans l’arène, observer les montures, voir tous les auriges. s’équiper de leurs casques et se préparer à monter sur la piste. Discrètement je me glisse à leur côté pour écouter les consignes, vivre un peu ce baptême par procuration… sans la pression. Je fais attention aux détails pour la prochaine fois où je devrais monter en piste : pas de gants rembourrés dans la paume avec du plastique/caoutchouc, car cela empêche la main de glisser sur la rambarde, la suite montrera en effet que cela en gênera quelques-uns.

Vite je remonte dans les tribunes pour observer la mise en route. Dès les premiers tours on note que toute le monde n’a pas le même niveau de sérénité. Certains sont concentrés et froids, d’autres guidonnent un peu et ont des mines plus inquiètes. Mais tout cela rentre vite dans l’ordre et la chenille devient plus homogène. Au fil des minutes la cadence augmente et je shoote à chaque tour, les cyclos se rapprochant petit à petit du bord de la piste, je note de nombreux sourires. Puis arriva l’heure du roulage libre. Les cyclistes s’observent, un ballet se met en place et chacun joue sa partition sans jamais se gêner. J’observe que tout le monde finit par faire une pause, signe de l’intensité de l’effort que beaucoup pensaient anodin. Je file à la fin de la séance retrouver mes compères pour recueillir leurs impressions. C’est confirmé, je serai de la prochaine session. Dès le soir même je sonde le groupe WhatsApp USML Triathlon avec à l’appui les photos de la séance et Bingo ! le lendemain 12 nouveaux guerriers se portaient volontaires.

Très content d’avoir pu réunir les deux clubs, pourquoi pas plus d’activités croisées à l’avenir. Un immense merci à Magali pour l’organisation.

Damien et Dominique

Les Copains CYFAC

du 29 juin au 1er juillet 2023

En novembre 2022, germe dans l’esprit de quelques‐uns d’entre nous l’idée d’aller poser nos roues du côté d’Ambert, en Auvergne, en compagnie des Copains Cyfac, pour une épreuve non compétitive en séjour itinérant de 3 jours prévue du 29 juin au 1er juillet 2023. Anne et Nick, Claire et Jocelyn, Dominique Domis, Thierry Soudeix, Sylvain et moi‐même nous décidons rapidement, suivis par Florence (non USML) puis Christine. Une fois l’hôtel réservé pour le 1er soir, il reste quelques mois pour se préparer physiquement et mentalement pour cette épreuve qui comprend notamment la terrible ascension du Puy de Dôme le 2ème jour.

Les prévisions météo étant plutôt pessimistes pour les 3 jours, bien que nous soyons en été, vêtements chauds et vestes de pluie font partie du paquetage emporté par nos 10 valeureux cyclistes qui arrivent sur place après un voyage en voiture de 500 km sans histoire, jeudi 29 juin. Récupération du kit Cyfac, petite balade sur le site du départ (il fait beau à ce moment‐là), puis direction l’hôtel/ restaurant situé à 25 minutes de route. Repas sportif de rigueur, chargement des GPS, bonne nuit de sommeil sereine, petit déjeuner sportif (encore !!) et coup d’œil à l’extérieur : il a plu dans la nuit, le temps est très humide et le brouillard est présent en altitude. Mais, sans hésitation, direction Ambert.

Jour 1

Bonne nouvelle, le temps est sec sur le site du départ et les prévisions sont plus optimistes pour la journée. Moins bonne nouvelle : l’organisation patine un peu pour prendre en charge les sacs de voyage et nous partons avec une heure de retard par rapport à notre plan de marche.

Après quelques kilomètres tous ensemble, un 1er groupe se forme avec les « costauds ». Je parviens à suivre les copains (Cyfac ou pas Cyfac ?) avec beaucoup de difficulté, ils doivent m’attendre régulièrement jusqu’au repas situé à mi‐parcours. Au compteur : 80 km et près de 1600 m de D+ à 25 km/h de moyenne. Regroupement de l’ensemble de l’équipe pour le repas … hormis Sylvain qui a disparu. Quelle surprise !!!

Je décide de ralentir le rythme et repart avec Claire pour la 2ème partie du parcours qui s’avère extrêmement agréable sous le soleil, permettant des pauses photo pour immortaliser de très beaux panoramas sur le Puy‐de‐Dôme dont l’ascension est prévue le lendemain. 45 km et 1050 m de D+ à 18 km/h de moyenne plus tard, nous arrivons tous les 2 sur le circuit de Charade, près de Clermont‐Ferrand. Et là, surprise !!! Sylvain est déjà là alors que nous ne l’avons pas vu nous doubler. Pour cause, il a raté le repas …

Au programme de cette fin d’après‐midi : un tour chronométré du circuit automobile de 4 km, très original, réparation de crevaison pour Thierry et réglage de transmission pour Sylvain avant de regagner notre hébergement situé à 8 km du circuit.

Au final, pour cette 1ère journée : 137 km et 2800m de D+ à 21,3 km/h de moyenne.

Jour 2

Soirée et nuit sans histoire à l’hôtel, mais les prévisions météo étant beaucoup plus pessimistes pour le 2ème jour, Jocelyn décide d’escamoter le Puy‐de‐Dôme dont la descente sous la pluie lui semble trop dangereuse. Claire en fait de même, ne pouvant laisser seul son mari. Et nous voilà donc partis pour une journée de vélo qui restera dans les annales et surtout dans nos mémoires!!

Départ sous la pluie, pas trop forte au début, moins de 3 km pour arriver au pied du Puy, et c’est parti pour 6 km d’ascension et 600m de D+. Les plus forts sont devant, nous attaquons l’ascension avec Anne et Sylvain, la pluie augmente en intensité et le vent se fait de plus en plus violent pour atteindre le stade tempête sur les derniers hectomètres où la pente est à 18%. Avec le vent de face et sous une pluie battante nous arrivant quasiment à l’horizontale en pleine figure dans cette terrible pente, j’ai bien cru ne pas arriver au sommet. Les organisateurs aident les cyclistes en difficulté en les poussant sur les derniers mètres. Beaucoup termineront néanmoins à pieds … mais pas nous !!

Il tombe des cordes, des centaines de vélo sont déjà rangés au sommet, quasiment plus de place pour poser les nôtres !! Envie de tout bazarder et de prendre le 1er hélico en partance pour l’hôtel. Nous sommes bien accueillis dans le bistrot situé au sommet, boissons chaudes et viennoiseries à volonté, mais très peu de place pour s’assoir et impossible de sécher, pourtant nous sommes trempés du sol au plafond. Dans les toilettes, certains se sont déshabillés et tentent de faire sécher leurs vêtements sous les sèche‐mains !! 3⁄4 heure plus tard, l’envie de repartir et de descendre encore trempés sous la pluie est proche du néant absolu !! …

Mais nous n’avons pas le choix. Le peloton est canalisé par des motos qu’il est interdit de dépasser pour éviter les accidents. Anne, Nick, Dom et Thierry partent devant, je ne les reverrai pas de la journée. Après moultes hésitations, nous attaquons la descente avec Sylvain. Finalement, tout se passe bien et nous opérons un regroupement à 4 avec Christine et Florence au pied du Puy.

Les 2 filles nous lâchant progressivement et irrémédiablement, nous roulons donc un bon moment ensemble avec Sylvain. Je l’attends dans les bosses mais fini par le lâcher dans une longue ascension … tant pis, je l’attendrai au sommet. Sauf qu’au sommet il pleut et je commence à me refroidir. Je décide donc de repartir pour l’attendre plus bas dans la plaine. La descente étant très longue et la pluie ne cessant pas, je prends la décision de poursuivre jusqu’au repas en compagnie de 2 ou 3 autres cyclistes.

Arrivé trempé sur le lieu du repas et alors que les cadors sont déjà repartis, je retrouve Florence et Christine qui m’annoncent que les premiers ont décidé d’éviter la dernière ascension pour rentrer directement à l’hôtel. Déjeuner en compagnie de cyclistes locaux qui nous expliquent la marche à suivre pour en faire de même. Impossible de joindre Sylvain au téléphone, pas de réseau dans ce village situé dans le trou du cul de l’Auvergne. Malgré les 3⁄4 heure de pause et l’inquiétude à son sujet, nous repartons direction le Mont Dore, lieu de notre hébergement.

Les filles sont obligées de m’attendre car c’est moi qui les guide grâce aux précieuses indications de nos compagnons de déjeuner. Au moment de contourner la dernière ascension, j’hésite car il ne pleut quasiment plus à ce moment‐là. Mais, après un très court conciliabule, nous décidons de rentrer directement. Bien nous en a pris car nous avons retrouvé un peu plus loin 2 cyclistes qui avaient suivi le parcours et se sont à nouveau retrouvés au sommet sous une pluie battante. Arrivés à l’hôtel pour retrouver tout le reste de l’équipe … sauf Sylvain bien entendu !!

Au compteur, pour la journée : 116 km et 2500m de D+.

Jocelyn arrive à joindre au téléphone Sylvain qui a démarré la dernière ascension, le convainc de faire 1⁄2 tour et le guide à distance pour l’amener à l’hôtel. Par la suite, Sylvain, qui garde toujours le moral malgré ses déboires, nous racontera qu’il a suivi un groupe de cyclistes … qui se sont trompés de route, avant de rejoindre le lieu du repas au moins une heure après moi. Dernier participant de l’épreuve à quitter le repas après avoir fait effectuer un nouveau réglage de sa transmission par un technicien, il est arrivé tout souriant à l’hôtel, plusieurs heures après le reste de l’équipe … Mais au final, c’est lui qui a effectué la plus grande distance de la journée puisque la majeure partie de l’équipe a contourné la dernière difficulté, Jocelyn a effectivement fait cette ascension mais a évité le Puy-de-Dôme, et Claire a profité de cette météo pourri pour effectuer un périple gastronomique dans un de restaurants du Mont Dore.
Heureusement, les prévisions météo sont plus optimistes pour demain, dernier jour de notre périple.

Jour 3

Après une nuit sans incident, bonne nouvelle !! il ne pleut pas lors du lever, ni durant le petit déjeuner et la préparation des cyclistes. La joie sera cependant de courte durée car la pluie survient au moment de préparer et sortir nos montures. Gros coup au moral, personne ne veut prendre la route. Anne immortalise en photo ce gros moment de doute qui restera également dans les annales du club.

Pas le choix, il faut bien nous mettre en route. Heureusement, la pluie va faiblir assez rapidement et s’arrêter définitivement au bout d’une heure. Dans la mesure où nous avions collectivement décidé de rentrer à la maison dès la fin de l’épreuve, pas question de lâcher Sylvain d’une roue, je n’ai pas envie d’attendre un de mes passagers durant de longues heures dans la voiture. Evidemment impossible de suivre le rythme de l’équipe, nous avons donc passé la journée ensemble, pas de repas, mais un bon ravito au 100ème kilomètre.

Journée sans incident avec 137 km et 2150m de D+ au compteur.

Bilan du séjour :

2 belles journées sur 3, L’ASCENSION DU PUY‐DE‐DÔME DANS DES CONDITIONS DANTESQUES, 390 km et 7400m de D+, de bons moments de convivialité avec l’ensemble de l’équipe et une épreuve globalement bien organisée.

Didier KENISBERG, avec Anne, Nick, Jocelyn, Claire, Sylvain, Dominique, Thierry et Christine

Le GRAVEL ­et l’USML CYCLO

Il y a 3 ans, je rejoignais le club USML Cyclo et j’étais un des premiers équipé d’un cyclo­cross/ gravel. Dans ce club tourné à 99% vers la route, c’était un challenge !
Au bout de quelques mois, Magali m’a proposé d’ organiser une activité mensuelle de sortie gravel qui a démarré au printemps 2021. Nous avons donc décidé de faire une sortie mensuelle le troisième dimanche de chaque mois.

Le groupe était petit et irrégulier, mais surtout, c’était un groupe à la recherche de son identité. Certains voyaient le gravel comme un vélo hybride qui n’est pas le meilleur sur la route et pas le meilleur en forêt. Certains pensaient même que le gravel ne servait à rien (ils ont depuis fait du chemin …) et que le monde se répartissait entre route et VTT. En quelque sorte, un vélo presque passe partout, mais qui parfois trouve ses limites sur des chemins boueux, sur des singles ou sur des terrains accidentés.

Nous avons parcouru au fil des mois de nouveaux territoires et fait de belles découvertes : toutes les forêts environnantes (St Germain, Marly, Hautil, St Cucufa, bois de Montfaucon, bois de Rougemont,…), les chemins de terre au milieu des champs avec un souvenir particulier sur les hauteurs d’Orgeval dans 30 cms de glaise qui ont dû refroidir certains. Mais c’est aussi ça les joies de la découverte de la nature qui est différente au fil des saisons et qui réserve souvent des surprises. Bizarrement, nous avons beaucoup moins de crevaison que sur la route.

Nous avons organisé aussi un parcours gravel pour Tous en Selle 2022 et la Cyclo Mansonnienne 2023. Participation très confidentielle au final, car on est maintenant face à des gros événements GRAVEL purs qui drainent énormément de monde via une communication à l’échelon national. On va donc faire un pause en 2024 pour la partie gravel sur nos événements. Mais pourquoi pas y revenir plus tard, car l’intérêt pour le Gravel augmente vraiment.

Mais la bonne nouvelle est que nos sorties mensuelles commencent à attirer plus de participants avec quelques modifications : La sortie s’adresse aussi bien aux VTT qu’aux vélos GRAVEL, et les parcours sont diversifiés pour plaire à tous.
Il y a les irréductibles du gravel : Fred, Eric, Benoît. Jamais ils ne se plaignent. Tout est bon dans le cochon comme on dit à la campagne.
Il y a ceux qui ont aussi un gravel, mais qui préfèrent le garder propre et sec et prennent le VTT pour la sortie, le paradoxe…

Et il y a les autres : ceux pour qui rien ne vaut le bon VTT qui s’accommode de n’importe quel terrain. Et c’est vrai, un VTT peut tout affronter, même la route (suivez mon regard) . Nous avons même l’inconditionnel du VTTAE, Bernard, le champion de la découverte et du patrimoine naturel et historique. On apprend beaucoup avec Bernard !! Sans Bernard, pas de reconnaissance de parcours. Il est devenu l’homme qui valide les parcours. Je m’amuse à concevoir, il teste, arrange, change et on évite en conséquence les galères. En échange, je le forme à l’utilisation du Garmin.

Cela dit, les galères peuvent arriver comme dans n’importe quelle sortie à vélo. Quand la pluie passe, et surtout si elle passe à grosses gouttes pendant des semaines, le joli chemin de terre se transforme en marécage ­ On en a fait l’expérience dimanche 26 novembre sur les champs de Livilliers ­

Nous avons tous dû passer un long moment dimanche après­-midi à nettoyer nos vélos qui ressemblaient à des tas de boue. Il y a parfois des barrières qui bloquent l’accès à un chemin et ce n’est pas indiqué sur Openrunner, alors on s’adapte.

Mais c’est ça le concept de la sortie gravel/vtt : c’est l’amusement, pas la compétition ­ C’est la découverte, et maintenant chacun participe à la création de parcours ­ Fred et Eric nous ont tous les deux fait passer par des endroit méconnus et fait aimer ces découvertes.

Alors le mot d’ordre est simple : la sortie gravel/VTT, c’est chacun vient avec son vélo de prédilection et on est content d’accepter tout le monde. Ce qui prime, c’est de découvrir des endroits inexplorés (parcours à quelques mètres des routes connues), c’est s’amuser, c’est rester en groupe, et prendre le temps de voir la nature.

Certains râleront un peu car trop de bitume, certains pesteront contre les racines et les pierres en forêts, mais au final, on aura tous pris du plaisir.

Et on a qu’une seule envie : que ce groupe grossisse pour devenir une activité majeure du club car elle correspond aux attentes de beaucoup de pratiquants aujourd’hui.
Il n’y a qu’à regarder le calendrier des épreuves en France pour en prendre la mesure:

Alors que vous soyez inconditionnel du Gravel ou du VTT, rejoignez‐nous !!

Alain Raison